L'Urguemand

Comme vous l'avez vu, Nous jouons beaucoup dans l'Urguemand, aussi je vous propose une présentation trouvé sur ce site:
http://laguildedessonges.free.fr/jeux/agone/agone-frame.php

URGUEMAND

Présentation général:

GOUVERNEMENT
Premier Baron, monarque élu par une noblesse d'armes, les dix-sept barons urguemands.
Système féodal reposant sur des lois saliques.

LANGUE
L'Urguemand

POPULATION
Humains = Commun
Lutins = Peu Fréquent
Farfadets = Peu Fréquent
Ogres = Peu Fréquent
Nains = Peu Fréquent
Fées Noires = Peu Fréquent
Géants = Rare
Méduses = Rare
Démons = Rare
Danseurs = Peu Fréquent

CAPITAL
Lorgol

MONNAIE
Le sou soit 1 pière d'or

RESSOURCES NATURELLES
Fer
Cuivre
Bois
Cultures

• RELIEF
  

Ce royaume a, sur une carte, l'aspect d'un petangone dont deux des côtés sont constitués des montagnes d'Ocrelune qui servent au royaume de fontières naturelles avec la République Mercenaire, l'Empire de Keshe et la Janrénie. Alors que le côté sud-ouest du pays est une interminable falaise aux rares accès vers les mers échancrées quelques centaines de mètres en contrebas, la frontière nord-ouest avec la Province Liturgique est un marécage sordide où les trous d'eau infestés de rats porteurs des pires fièvres guettent les imprudents. Urguemand est connu dans tous les Royaumes crépusculaires pour ses collines venteuses, ses vallées cultivées et ses forêts où prospèrent toutes sortes de gibiers.

• CLIMAT
  

Les températures varient de -10° au coeur de l'hiver à +25° sous le soleil de l'été. Les baronnies du littoral bénéficient toute l'année de vents venus du large qui adoucissent la saison chaude et rendent l'hiver et l'automne mordants.

• FAUNE
  

Les forêts urguemandes sont peuplées de sangliers et de loups comme celles des autres royaumes mais également des faisans, de perdrix et de chevreuils. On peut aussi y surprendre quelques cerfs.

• L'Oiseau Urguemand
  

Cet oiseau n'existe que dans ce royaume. Ses ailes sont lumineuses dans le noir et indiquent dans l'obscurité le chemin à suivre aux armées qui les dressent.

• FLORE
  

L'essentiel de la flore fut brûlé par les Liturges lors de la dernière croisade livrée sur le sol urguemand. Le royaume est aujourd'hui une vaste plaine cultivée parsemée de forêts très denses à la frontière keshite et de plus en plus brûlées à mesure que l'on se rapproche de la côte et des baronnies de Rochronde et d'Emelgance.

• Les Arbruls
  

Dans certaines baronnies les bois brûlés par la folie des Liturges ont survécu mais ne se développent plus comme par le passé. Leur tronc et les branches qu'ils portent poussent avec la couleur et la texture d'un arbre brûlé et mort.

Urguemand est divisé en dix-sept baronnies constituées de villages et de bourgs médiévaux ou bien qui s'articulent autour de cités : Moscagne, Dyonne, Andride, Rahndrame, Moughende et Lorgol.

• LORGOL
  

Cité portuaire, Lorgol a appartenu pendant des siècles au baron de Rochronde jusqu'à ce qu'Agone fasse de cette la capitale du royaume. La cité est aujourd'hui sous l'emprise d'un arbre titanesque, héritage vivant du souffre-jour "planté" par Agone, dont les racines fouillent les souterrains et les branches des célèbres Mille Tours.

Lorgol est célèbre non seulement pour ses innombrales cours intérieures où s'agglutinent escaliers étroits et paliers en pente, mais également pour ses tavernes. Les rues qui les relient les une aux autres sont le terrain de jeu de nombreux maraudeurs déterminés à détrousser les imprudents et à tuer les aventuriers trop téméraires.

• MOUGHENDE
  

Cette cité abrite le siège urguemand de l'Equerre depuis que la fraternité naine fut acceptée par les barons urguemands sur leurs terres. Les membres de cette fraternité ont accompli des travaux fantastiques dans cette ville médiévale qui leur ont valu l'admiration de tous : manoir fortifié, réseau d'égouts, clocher astrologique, rempart doté de machines de guerre, etc. Les corporations de Moughende et leur savoir-faire est reconnu dans tout le royaume, ce qui conduit bien souvent les Urguemands à s'y rendre pour y acheter des biens manufacturés.

• LA BARONNIE D'EMELGANCE
  

La plus vieille et la plus meurtrie des baronnies urguemandes est celle d'Emelgance. Victime des invasions liturgiques et de leurs bûchés, les habitants de ce domaine sont tous en mesure de prendre les armes sur un simple mot d'ordre des chevaliers qui y vivent. A l'instar des marécages de la baronnie de Rochronde, les marais et les vaux qui composent ce domaine fourmillent de constructions militaires, d'avant-postes en ruine et de souterrains pour la plupart effondrés.

• LA BARONNIE DE ROCHRONDE
  

La baronnie de Rochronde, de par sa position géographique, a toujours eu un rôle déterminant dans la stratégie de défense d'Urguemand. Son littoral est l'une des frontières naturelles dont dispose le royaume pour se protéger de la Province Liturgique et de ses légions de fanatiques. Au fil des siècles, les barons de Rochronde se montrèrent dignes des responsabilités qui leur incombaient. En véritables pairs du royaume, les Rochronde ont participé activement à la sauvegarde des intérêts urguemands. Les échevins citent souvent pour exemple Erdhence, le père d'Agone, qui fut l'un des sauveurs du royaume lorsqu'il démasqua cinq barons félons qui fournissaient des informations capitales sur la défense d'Urguemand aux Modéhens.

Agone de Rochronde est le Premier Baron du royaume. Il gouverne le pays depuis le souffre-jour de Lorgol, sa capital (bien que l'on n'y ait pas vu depuis longtemps...) alors que sa soeur Ewelf administre la baronnie avec l'aide de son époux Arbassin.

• HISTOIRE
  

A la mort d'Erkman XIX, le dernier empereur qui régna sur la Janrénie, Urguemand et les Provinces Liturgiques se livrèrent à de nombreuses batailles, plongeant ces contrées dans le chaos et le sang. Puis au fil des années, les hommes aspirèrentà la paix et s'organisèrent à nouveau en domaine : les baronnies. Chaque bourg d'importance vit l'érection d'une cité ou d'une forteresse à laquelle les paysans des villages alentours se rallièrent. Les problèmes de frontières toujours vivaces dans les esprits conduisirent les seigneurs urguemands à livrer bataille jusqu'au jour où leurs terres furent menancées par la Janrénie. L'un des barons urguemands, par un fin stratagème, parvint pour la première fois depuis l'effondrement de l'empire d'Armgarde à réunir tous les seigneurs autour d'une même table pour discuter du tracé des frontières. Cette rencontre fut houleuse mais l'urgence de la situation leur permit de trouver un terrain d'entente en moins d'une semaine. Au terme de ces négociations, toutes les troupes urguemandes furent engagées derrière celui qui les avait réconciliées contre la menace janrénienne, Aimflede de Lorgol. Les Urguemands gagnèrent cette guerre. Depuis cette écrasante victoire, les barons urguemands choisissent l'un des leurs pour représenter leurs intérêts auprès des autres souverains des Royaumes Crépusculaires, le Premier Baron.

• DIPLOMATIE
  

De nos jours, les peuples de l'empire Keshe ne lancent plus de raids éclairs sur les baronnies d'Urguemand. Les ambassadeurs des deux royaumes sont parvenus à s'entendre sur les taxes imposées aux caravanes keshites qui traversent Urguemand.

Depuis que les intrigues du Cryptogramme-Magicien ont cessé de troubler la paix dans cette partie de l'Harmonde, les barons entretiennent toujours des rapports très tendus avec leurs voisins des Provinces Liturgiques. Les tentatives d'invasion et d'occupation successives du royaume des Liturges ont profondément ancré la haine dans le coeur des Urguemands.

Il sont par contre devenus très amicaux avec les Janréniens depuis que les femmes de ce pays se sont imposées dans les structures de pouvoir de ce royaume frère. Bien qu'ils ne soient pas séduits par l'initiative janrénienne, les Urguemands apprécient la plitique menée par les femmes de Janrénie. Ils ont, en conséquence, allégé les lourdes taxes qui pesaient sur les caravanes marchandes janréniennes.

La République mercenaire n'est pas bien considérée par les Urguemands, qui ne comprennent pas ce pays de soldats qui peuvent aller défendre n'importe quelle contrée des Royaumes Crépusculaires pour de l'argent. Pour les Urguemands, la terre natale est sacrée. On y naît, on y grandit. Elle est tout et elle seule mérite que l'on se batte pour elle. Cette différence de point de vue ne les empêche tout de même pas de négocier avec cette république, y compris avec les mercenaires lorsque la situation l'exige, contre les Liturges ou pour rejoindre les terres désolées des Cornes par exemple.

Les Urguemands sont plutôt de bons marins et s'aventurent parfois sur le littoral des Cornes pour y exploiter des denrées propres à cette région. Ces expéditions sont risquées mais assurent de confortables revenus aux barons qui les tentent.

• LA NOBLESSE
  

Urguemand est divisé en dix-sept baronnies dirigées par une noblesse d'arme. Depuis les guerres qui opposèrent les Urguemands aux Janréniens et aux Liturges à la fin de l'empire, ces familles se transmettent de père en fils, selon la loi urguemande, la charge des baronnies. Les barons confient à vie, en votant, la destinée du royaume à l'un d'entre eux chaque fois que son prédécesseur décède. L'homme nommé porte alors le titre de Premier Baron.

• LA CHEVALERIE
  

Les barons urguemands gèrent leurs terres grâces à l'unique caste de guerriers montés à cheval du royaume : la chevalerie. Ces hommes administrent des domaines de petite taille, fragments de baronnie, au nom des barons selon la loi salique urguemande. Ils sont non seulement l'armée d'élitee du royaume mais également tacticiens et conseillers politiques. La plupart sont les amis fidèles de leur suzerain.

• LES LETTRES
  

Urguemand a connu un développement des lettres considérables avec l'expansion de ses bourgs. La concentration des populations entre les murs des cités et le développement du commerce ont favorisé l'essor d'une langue écrite. Celle-ci contient un champ lexical juridique très précis pour gérer les affaires marchandes des baronnies. Ainsi, au fil des années, les métiers des lettres se sont imposés dans le paysage démographique du royaume : bibliothécaire, échevin, comptable, juge, etc.

• LE CRYPTOGRAMME-MAGICIEN
  

Bien qu'ils représentent une catégorie à part, dans le sens où ils ne sont pas les vassaux des barons et du premier d'entre eux, les Mage sont des éléments importants de la population urguemande. En effet, depuis l'élection d'Agone de Rochronde à la tête du royaume, le Cryptogramme-Magicien s'est vu attribuer une place importante. Alors que les siècles passés avaient exclu les Mages de la politique des baronnies, Agone encouragea la réconciliation des barons avec la magie en favorisant l'implantation des écoles de magie et en permettant aux héritiers du royaume d'y apprendre les secrets des Danseurs.

• LA PAYSANNERIE
  

Les villages urguemands sont nombreux et leurs habitants assurent par leur travail dans les vallées et les prairies la subsistance des citadins, des chevaliers et des barons. Ces hommes et ces femmes n'ont aucun droit. Ils ne savent pour la plupart ni lire ni écrire et consacrent leur existence à la prospérité du royaume.

• LA MARAUDE
  

Le passé sanglant d'Urguemand a inscrit dans la population du royaume une tradition de vol et de pillage. Les villes abritent des puissanes guildes de voleurs qui sont le véritabl contre-pouvoir à l'autorité des marchands urguemands. Ces guildes sont protégées par bien des barons qui, sans elle, auraient perdu leur pouvoir au profit des usuriers urguemands depuis longtemps. Dans les campagnes la situation est différente. Lorsqu'ils ne sont pas tués par les escortes des caravanes marchandes, les pillards sont souvent traqués et repoussés en République Mercenaires ou en Janrénie, ou même vendus comme esclaves aux tribus keschites.

Les Urguemands n'ont guère de produits à vendre aux autres royaumes. En effet, ils ne disposent pas de denrées particulières. Néanmoins, leur savoir-faire dans la confection des armes n'est plus à démontrer. Les guerres successives qui agitèrent Urguemand leur ont permis d'acquérir des techniques que la République Mercenaire notamment apprécie à juste titre.

Le royaume est également reconnu pour le goût des barons citadins pour les arts. En effet, les cités urguemandes riches en oeuvres colossales réalisées par les Harmonistes de la Flamboyance ont transmis l'amour des arts à leurs barons.

Urguemand est le passage obligé des caravanes keshites et modéhennes, qui assurent l'intégralité du commerce Nord-Sud du continent. Les uns vendent leurs soieries et leurs pierre précieuses dans la Marche Modéhenne alors que les autres approtent bois et vivres jusque dans les Communes Princières. Non seulement les Urguemands profitent de ces échanges mais ils furent les premiers à développer un système de taxe douanière qui permit aux royaumes de ne jamais avoir de problèmes de trésorerie. Ce dispositif douanier fut l'enjeu de bien des guerres entre ces nations.

Les Vestiges de la Flamboyance des cités urguemandes attirent les Danseurs et par là même de nombreuses fraternités de Petits Chasseurs qui les vendent aux Mages des royaumes alentours. Les compétences des lettrés ne sont plus à démontrer dans le commerce. Leurs talents et leur connaissance des langues sont bien souvent utilisés par tous les négociants du continent.

• LES MILLE TOURS
  

Au nord de la capital urguemande, Lorgol, se dresse un authentique Vestige de la Flamboyance qui domine les toits de la cité : Les Mille Tours. Ces constructions sont solidaires et constituent le socle de Lorgol. De nuit, les meurtrières et les vitraux des fenêtres de ces tours s'illuminent, les auréolant de mystère.

Certains prétendent qu'il s'agit d'une Oeuvre d'un Harmoniste désireux de faller Cysèle. La Muse, falouse de la création de ces Milles Tours, aurait privé l'Harmonist de son corps, le condamnant à errer sans fin dans les corridors et les salles souterraines avec leurs murs épais pour seule enveloppe.

• LE SOUFFRE-JOUR
  

Ce collège était fondé sous un gigantesque arbre implanté au bout d'un bras de sable défiant la mer. Protégé par la magie des saisonins des regards indiscrets, l'endroit accueillait de nombreux professeurs et leurs disciples. Les enseignants de ce mystérieux collège étaient tous atteints de maux incurables et magiques que seul l'arbre sombre pouvait enrayer. Leurs écoles façonnnaient le coprs et l'esprit de jeunes gens que les Psycholunes, les maîtres absolus du lieu, destinaient à la carrière d'éminence grise. A leur sortie du collège, ils rejoignaient un baron - pas seulement urguemand - et le secondaient dans sa tâche. Ce faisant, ils apprenaient les secrets du domaine et des familles qui le dirigeaient, et les rapportaient aux Psycholunes.

Les énimences grises du Souffre-Jour constituaient donc une fraternité dangereuse. Ils pouvaient se repérer mutuellement grâce à l'empreinte que laissait leur séjour au collège dans leurs chairs : leurs cheveux devenaient blancs et leur peau prenait la couleur de la cendre. Peu de temps avant que les intrigues de certains Mages hérétiques ne provoquent la dernière guerre entre la Janrénie et Urguemand, Agone de Rocheronde détruisit le collège et emporta le secret du Souffre-Jour avec lui. Il en usa pour créer l'arbre de Lorgol lorsqu'il fit dela cité portuaire la capitale d'Urguemand.

Préceptorale est une fraternité puissante regroupant des itinérants qui suivent une sévère doctrine, initiée par les lettrés des Provinces Liturgiques, et qui enseignent l'écriture à la paysannerie, espérant par là même la sortir de sa soumission aveugle aux barons et de la médiocrité. Leurs valeurs sont celles de l'honneur. Seuls les esprits forts qui ont la volonté d'endurer les épreuves préceptorales - vexations, privations et remises en cause quotidiennes - sont autorisés par les échevins de la fraternité à enseigner les secrets des alphabets aux pauvres des cités et aux paysans des campagnes.

Les itinérants obeissent à un code moral constitué de Devoirs qui leur dicte leur conduite. Ainsi, ils n'ont pas le droit de céder à la colère et encore moins de commettre des crimes de sang. Ils ne peuvent évidemment pas se consacrer à la maraude - pillage, vol à la tire, cambriolage - et doivent endurer une rude discipline pour libérer leur âme de ces mauvais instincts s'ils ont eu un passé agité.